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Gaelleis

Quand le ciel pleut d'indifférence


Alooors.

Le titre et la 4e de couverture m’ont assez vite attirée mais après avoir commencé la lecture, j’ai vite compris que ça serait un livre dans lequel je n’entrerais pas. Le style, les personnages, l’environnement, tout me faisait froncer les sourcils.


Peut être que je ne l’ai pas lu au bon moment (c’est possible, je suis peu disponible en ce moment et quand je lis j’ai directement envie de tomber sur une oeuvre qui me transporte) et j’ai tout de même apprécié les descriptions, les paysages mais surtout l’environnement dans lequel évolue Yoshida. C’est l’histoire de ce dernier, donc, qui n’a pas évacué sa ville après le sinistre de Fukushima à cause de sa mère malade. Elle est bien trop faible pour être déplacée et il reste ainsi dans cet endroit fantôme, seul.

De quoi faire tourner mon imagination exaltée à plein régime.


Pour autant, les réactions de globalement tous les personnages m’ont laissées de marbre (à part Reiko, un peu mignonne) et j’ai pu deviner le milieu et la fin avec une aisance gluante. Pas cool.

Je pense que pour apprécier une telle littérature, il m’aurait fallu une culture japonaise plus poussée et plus de détachement. Là se pose tout mon problème quant à la littérature générale : parfois elle vous emmène dans une ville vide avec une mère mourante et un fils mi-égoïste, mi-dévoué avec un drame central.

Dommage. Du coup, les personnages me paraissaient distants.

Le gars voit un chien enfermé et attaché dans une volière, famélique et abandonné, il se dit que les propriétaires c’est des bâtards, mais il faut bien cinquante pages avant qu’il aille l’aider - et encore, uniquement par intérêt.

Bref.

Pour autant, l’objet en lui même est joli, une couverture douce pleine de poésie et un grand format aux pages allongées très blanches. La traduction est fluide et rend bien le texte original et je reconnais sans problème les qualités narratives de l’ouvrage. Il ne m’a pas convaincue (quand je mets plusieurs JOURS pour lire 120 pages, y’a un petit soucis) et si je le recommande, je le recommande aux lecteurs à la recherche d’une poésie subtile, connectée à une culture que je ne saisi pas.

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