Les ogres-dieux
- Gaelleis
- 20 juil. 2019
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 nov. 2019
Je l’ai lu il y a plusieurs mois maintenant et je vais manquer de précision.
Pardon.

Dernier billet de blog de ce triptyque : une bande dessinée bien peu colorée cette fois-ci avec des planches en noir et blanc ornées de dorures (et déclinaisons, plus ou moins jaunes, plus ou moins kaki).
Ce sont principalement de grands aplats de noirs ou de blancs assez peu détaillés ou ciselés ; j’adore le rendu. Les yeux, principalement, sont toujours un peu trop grands mais rendent aux personnages des proportions excellentes.
Je ne vous ferais pas l’affront d’une quatrième de couverture ou d’un résumé mais voici quand même le pitch de base : une géante enfante d’une tout petit, tout petit gars (un peu téméraire, un peu relou aussi) dans un monde où les géants sont rois (et mangent les humains).
Plus ou moins.
Vous ferez avec mon talent suprême pour expliquer les choses.
L’histoire se base sur un mélange de racisme et de qui est le plus fort. Les humains semblent avoir accepté de servir les géants, tout en étant au courant qu’ils peuvent se faire démembrer à tout moment, sans raison. De temps à autre, hop, on attrape une petit être miniature par le bras et on lui arrache les gens.
Problème : les géants ne sont plus aussi géants et chaque génération rétrécit. La consanguinité est tellement élevée dans les rang royaux qu’il s’agit plus d’un groupe de gros débiles que de personnages sincèrement réfléchis.
Il y a des passages sincèrement drôles et d’autres un peu plus dérangeants. Certains mêlent les deux sentiments (avec la mère de Petit qui tient un gars dans la main droite et une fille dans la main gauche et les presse l’un contre l’autre en gueulant : ALLEZ MAIS FAITES DES BÉBÉS. Plus ou moins. Qui est l’objet qui est l’humain ?)
Pour l’histoire en elle-même, j’adore Petit. J’aime un peu moins le manque de nuance de certains caractères (bouh, lui c’est le MÉCHANT parce qu’il est TROP MÉCHANT et en plus il est PAS BEAU.) mais j’ai conscience qu’il s’agit d’un jeu avec les codes et qu’on ne peut pas toujours détailler les backgrounds de tout le monde (et surtout pas du pélo qui se fait manger au bout de la deuxième page).
Vivement le tome 3.
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