Pim poum.
J’ai lu Call me by your name alors que j’étais à la montagne, dans le froid et sous les couettes. Autant dire que j’étais plus que ravie de couler dans les description de fruits mûrs et du soleil d’Italie qui réchauffe les épaules et les passions.
Mmmh mmh.
Le livre est à la limite d’être contemplatif et pourtant les émotions d’Elio sont exacerbées. On le sent en permanence au bord d’un gouffre, d’un précipice et j’ai trouvé ça juste. L’adolescence et la fuite du temps - l’autre qui s’en va et puis, la chance de connaître quelque chose que l’on n’aura plus jamais.
Le plot est assez simple : c’est l’histoire du fils d’un professeur qui, chaque été accueille un doctorant. Cette année ce n’est pas n’importe qui, il s’agit d’Oliver. Si j’avais bien aimé le film, j’ai carrément englouti le livre. J’avais hâte de m’y remettre et de tourner les pages mais je l’ai lu en V.O. (absolument repoussée par les premières pages de la VF).
Sincèrement, il est rare que la littérature générale me fasse cet effet, j’étais Elio et j’étais Oliver, j’étais les conversations après l’amour, j’étais le Paradis et j’étais les larmes. Je le conseille mais je pense qu’il n’emportera pas tout le monde, il reste très auto-centré et lent, d’une lenteur qui convainc ou qui lasse.
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